Sunday, 22 January 2012



gregor schneider der wunschsohn

floria sigismondi  mother and child

johannes kahrs girl with the yellow wig

liza lou  homeostasis

julie heffernan self portrait as great heap

terry taylor

olaf-metzel turkish delight

wim botha


me





Bon, là je suis en pleine crise virtuelle. Après avoir écris un putain d'article, par je ne sais quel malentendu mon ordinateur a tout effacé. Alors bien sûr, ce n'est pas la première fois que ça m'arrive, ça arrive tout le temps à tout le monde, le genre d'incident qui nous fait avoir des comportements débiles comme "taper Ctrl S toutes les 2 minutes"  "arriver toujours 30 min à l'avance à la gare" , "jeter des coup d'oeils paranoïaques sur son sac dans le métro". La peur de perdre ce qu'on possède, alors qu'au final ça n'a pas grande importance un billet de train, un article ou un porte-feuille (dépendant de sa contenance) . Depuis que j'ai réalisé ça, je vis beaucoup mieux le fait d'avoir perdu 2 appareils photos, 3 portefeuilles et 2 téléphones dans les 3 dernières années. Devant le regard exaspéré de certains, je me dis que c'est le prix à payer pour ne pas avoir peur.
Bon, j'ai un peu les boules pour mon article, mais la crise virtuelle est ailleurs : en cherchant désespérément un moyen de retrouver cette article, il m'a paru insensé que quelque chose qui était là sous mes yeux, ne le soit plus en une fraction de seconde. Ca arrive jamais dans la vrai vie ça, tu prend des notes, tu renverse ton café dessus ou tu les paumes, mais elles continuent d'exister. Comme dirait Hélène "c'est pas perdu pour tout le monde". Alors je crois que ma crise était dans le fait que internet défie cette loi mathématique qui dit que "rien ne disparaît, tout se transforme", et mon texte il a tout simplement disparu.

Alors bon, quand des trucs comme ça arrivent, on se rassurent en y cherchant quelque chose de positif, ici par exemple :
"Ah beh tiens, j'aurais jamais eu cette réflexion si ça n'était pas arrivé"

Bref, donc je vais essayer de reécrire l'article, avec bien sûr beaucoup moins de conviction.

Donc, cette article est différent, on va mettre ça sur le compte de la nouvelle année (chose que je ne pouvais pas écrire la dernière fois puisque c'était en 2011). Différent parce que cette fois je vais faire un petit compte rendu d'une expo que je suis allée voir. Mais, pas si différent puisque l'expo elle-même avait un thème : Les Vanités.
Alors j'ai jamais trop compris qu'est ce que c'était la vanité. Enfin je crois comprendre que non, ça n'a rien n'avoir avec le fait de se venter, à moins que l'on soit une tête de mort.
De façon empirique, j'ai crû comprendre que les vanités regroupent des têtes de morts, la mort, les 7 péchés capitaux, et la débauche. Bref, tout ce que j'aime.
Alors finalement je me suis décidée à ouvrir le dico, qui dit : Représentation picturale évoquant la précarité e la vie et l'inanité des occupations humaines. Inanité des occupations humaines?! Ca ça m'a fait penser que je suis peut être en train de rater ma vie.

A un moment donné je me suis quand même demandé si c'était permis, de faire un article sur une expo (compte tenu de la popularité de mon site...). Genre on va me faire un procès pour concurrence déloyale. Mais au lieu de ça, je vais vous ire pourquoi il vaut mieux aller voir l'expo, et là je leur fait de la pub et j'en retire peut etre même une compensation financière.

Bon, tout d'abord il s'agit un collection privée, donc qui ne se voient pas souvent, mais à la limite ça m'en foutais un peu puisque je suis pas du genre à traquer les oeuvres d'art.
Non mais par contre, comme c'est une collection privée, les images sont rares sur le net. Et non seulement rares, mais aussi de mauvaise qualité.
En plus si l'expo était en 2D genre exclusivement peintures ou photographie, passe encore, mais là y a vraiment de tout. Genre l'Homeotasis de Liza Lou, on peut pas deviner sur la photo que le bonhomme est entièrement recouvert de perles rouges et blanches. Pareil pour le  Der Wunschsohn de Gregor Schneider, c'est pas la même quand en te promenant dans l'expo tu tombes sur le cadavres d'une fillette en pyjama rose, recouverte d'un sac en plastique. Pour Wil Botha, il s'agit en fait d'un buste sculpté dans des magazines, et je vous assure que c'est assez impressionnant.

Bon et puis surtout il faut aller voir parce que là j'ai mis environ 5% de l'expo, en gros j'ai pris que ce qui me plaît, à mon habitude. Mais il y a une salle des crânes, une salle de la mort, de la taxidermie de papillons et autres curiosités.

Et pour finir en beauté, il y a un de ces vieux photomatons (qui s'appelle en fait "photo automate", d'où le "maton" , qui n'a en fait rien à voir avec le verbe mater). Un de ceux qui prennent 4 photos différentes (sans vous prévenir, comme vous pouvez le remarquer sur la photo n°2), en noir et blanc, de bonne qualité au prix dérisoire de 2€. Le piège à bobos. Par contre il faut attendre 3 minutes pour les avoirs, et je vous assure que 3 minutes devant une machine c'est long. Ca doit être une stratégie pour vous faire acheter le catalogue de l'expo. Mais je trouve que ça représente bien une certaine idée du progrès : avant il fallait être patient mais lde la qualité à petit prix, maintenant c'est cher et pourri, mais tu les a en 30secondes.
C'est un peu facile je sais, mais c'est mon côté contestataire qui s'exprime.

Là normalement j'allais écrire "je vous conseille vivement d'aller voir cette expo..." mais au moment de publier l'article je me rends compte que l'exposition est déja finie.
Donc, cette article ne sert à rien et je prends le risque du procès.
Bon ein, voilà quand même le site de la Maison Rouge, en février y a une exposition sur le Neon. Et si comme moi votre album préféré c'est Neon Bible, on se retrouvera là bas.








2 comments:

Anonymous said...

des parole franche, et du cœur dans chaque phrase.
Des émotion dans la structure.

bravo

On en veu encor
A suivre...

Anonymous said...

Voilà une très belle vanité :
http://4.bp.blogspot.com/-TlMya32gQEo/TlLVuiWBwzI/AAAAAAAAAqk/AGtH9fWohzY/s1600/Jan-Fabre-jpg_fabre_002.jpg
signée Jan Fabre.

Edgar.