Saturday, 2 June 2012

Domesticated madness





















A new message. Lucky you.

C'est un de ces articles qu'on écrit pour avoir l'impression d'avoir fait quelque chose de sa journée.
C'était comme un dimanche ce samedi. Un réveil plutôt matinal vers 10h mais avec une bonne barre et le ventre pas content. Conséquences de la veille au soir, pourtant je crois avoir bu de l'eau avant de me coucher. Parce qu'en général j'oublie, justement parce que j'ai bu. Je sais pas si vous voyez ce que je veux dire, mais je crois que c'est un paradoxe assez commun. Alors il y a quelque temps j'avais eu l'idée de me faire un parcours de verres d'eau entre l'entrée et mon lit, pour me rappeler de boire. Je l'ai jamais fait, évidemment.
Donc cette journée s'est passé la matinée au téléphone, et l'après midi à l'ordi. (pourquoi ce mac s'obstine à me corriger "ordi" par "ordo" a chaque fois. ordo ne veut rien dire non plus) alors que pendant ce temps juste en bas de l'immeuble raisonnait les rires et la musique de la fête des voisins, mais j'ai pas eu la force d'y aller. pitoyable moi.
Bref, dans mon fameux soucis de cohérence, ma recherche iconographique traite de ces moments du dimanche (qui peut être n'importe quel jour de la semaine, il est défini par la veille), ces moments ou on est un peu seuls et on devient fous. Ces jours ou on met sa culotte à l'envers, on s'allonge sur le carrelage de la cuisine, à bredouiller tout seul comme un malade mental.

A s'enfermer dans une boite en carton comme Jack dans le film. A regarder ses pieds dépasser de l'eau de la beignoire à la frida kahlo, ou à boire des bières sur un canapé tout seul comme dans Somewhere le dernier film de Coppola. (ça c'était le paragraphe références cinématographiques)
Bref, dans Somewhere c'est rassurant de voir que des gens riches et connus, qui sortent et semblent avoir une vie sociale se retrouvent chez eux à manger des pâtes au ketchup tout seuls et à se sentir misérables.


On devient fou le temps d'un dimanche. On a l'impression d'être aliéné et isolé de la société, on pourrait se mettre à parler une langue inconnue et manger de la soupe avec une fourchette.
Parfois ça donne lieu à de la créativité, on voit les choses autrement, on peut s'extasier devant une tâche de confiture et écrire des phrases bizarres sur les murs.


En général à se moment là il faut sortir de chez soi, comme dans la chanson Downtown de Petula Clark
"When you're alone and life is making you lonely
You can always go - downtown"(Petula... quand même, c'est drôle non. Je sais pas si c'est ces parents ou si c'est elle qui s'est donné un nom de scène, mais quand même!!)
Donc on va en ville prendre l'air, voir des gens qui se balladent et on redevient normal.

Fin.

nb : parfois il faut savoir écrire des articles courts, pour vous frustrer un peu et se faire désirer. non en vrai je crois n'ai plus rien à dire







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