Dandi Maestre
Herring gerring photography
Los faruseos
Edward Curtis
Richard Avedon
hans Silverster
Pieter Hugo
Phyllis Galembo
Shin Murayama
Kimiko Yoshida
A new message. Lucky you.
Bon, après un article "De Luxe" comme on dit chez McDo
beh "faut pas trop d'habituer aux bonnes choses"
Donc on va recommencer les articles en carton
et comme on dit "Dieu reconnaîtra les siens" (issu de "Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens")
D'ailleurs, s'il faut trouver un thème, cet article pourrait s'intituler "comme on dit"
Quand on y pense, c'est une belle façon de ne pas prendre parti.
Je me rappellerai toujours ma prof de français qui, après avoir mis une phrase "entre guillemets", se reprend soudain et dit "on enlève les guillemets, les guillemets n'excusent rien"
C'est une belle façon d'atténuer sa responsabilité tout en les accentuant ses propos
Mais moi c'est pas ça. Moi c'est plutôt faire référence. Juste un petit voyage vers le passé, un livre, un film
Un peu comme des virages. Ou une téléportation culturelle avant de revenir au fil ennuyeux de mon histoire
Mon prof d'histoire du collège il arrêtait pas de faire ça, de pimenter ces histoires avec des anecdotes et des citations, genre
"Et s'il n'en reste plus qu'un, je serais celui-là!" Victor Hugo (parlant du fait que de moins en moins de professeur se déguisaient le jour de la rentrée)
Et moi je notais ses expressions dans l'espoir de les ressortir. Mais au final "le bon moment" n'arrive jamais, et tu te retrouve à les sortir à des moments pas du tout adéquats, ou alors à trouver des conversations prétextes pour sortir ta merde.
Mais un jour, il a sorti ce titre de film qui m'a fait quelque chose. C'était le titre d'un film.
"On achève bien les chevaux".
Va savoir si c'est un truc dans les sonorités ou quoi, mais je me suis dis "merde, la poésie c'est ça. C'est des suites de mots qui tiennent tous seuls et qu'on se répète dans la tête" (le truc comique c'est que c'est simplement la traduction française d'un titre beaucoup moins poétique "They shoot horses, don't they?" Dondeï. :/
Bref, y a des phrases comme ça, tu sais pas pourquoi, mais elle t'émeut.
J'en ai lu une aujourd'hui : " Les oiseaux se cachent pour mourir "
C'est comme il y a quelques années, je voulais me faire tatouer "Danse avec les loups" sur le bras, et ma soeur m'a dissuadé en disant que le film n'en valait pas la peine.
Bon, on pourrait me répondre à ça "ouais, c'est pas plutôt que t'aurait un truc avec les animaux?"
Oui, bon, PEUT ETRE, mais j'aime croire que ces phrases renvoient à autre chose que simplement ma sensibilité à la faune kitsch.
Et maintenant j'aimerais faire une petite dédicace à mon coloc, qui ne lit pas mon blog. Faut pas lui en vouloir, lui il me supporte en direct. C'est-à-dire la même chose, ma voix insupportable en plus.
Donc, on regardait le film culturel du Lundi soir, Incroyable Hulk, et lors d'une scène particulièrement émouvant où Bruce Banner refuse de faire l'amour à Betty de peur de se transormer en Bête (nb : BBBB) Gaspard me sors :
"Impuissance pour cause de tachycardie génératrice de mastodonte, c'est du jamais vu"
Et j'ai ris aux éclats, Gaspard partagé entre la satisfaction de l'effet provoqué et l'envie que ça s'arrête.
Bon, et maintenant, question essentielle: Comment va-t-elle s'en sortir pour lier cet article aux images proposées? Et bien, par une autre de ces phrases qui me sont poétiques, 2 petits mots qui vont venir lier ce pot pourri, comme la pluie qui fait l'engrais : Tristes Tropiques.