Wednesday 25 May 2011

Wild Palms

Dandi Maestre

Herring gerring photography

 Los faruseos
 Edward Curtis



 Richard Avedon


 hans Silverster
 Pieter Hugo

 Phyllis Galembo
 Shin Murayama
Kimiko Yoshida



A new message. Lucky you.

Bon, après un article "De Luxe" comme on dit chez McDo
beh "faut pas trop d'habituer aux bonnes choses"

Donc on va recommencer les articles en carton
et comme on dit "Dieu reconnaîtra les siens" (issu de "Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens")
D'ailleurs, s'il faut trouver un thème, cet article pourrait s'intituler "comme on dit"
Quand on y pense, c'est une belle façon de ne pas prendre parti.
Je me rappellerai toujours ma prof de français qui, après avoir mis une phrase "entre guillemets", se reprend soudain et dit "on enlève les guillemets, les guillemets n'excusent rien"
C'est une belle façon d'atténuer sa responsabilité tout en les accentuant ses propos

Mais moi c'est pas ça. Moi c'est plutôt faire référence. Juste un petit voyage vers le passé, un livre, un film
Un peu comme des virages. Ou une téléportation culturelle avant de revenir au fil ennuyeux de mon histoire

Mon prof d'histoire du collège il arrêtait pas de faire ça, de pimenter ces histoires avec des anecdotes et des citations, genre
"Et s'il n'en reste plus qu'un, je serais celui-là!" Victor Hugo (parlant du fait que de moins en moins de professeur se déguisaient le jour de la rentrée)

Et moi je notais ses expressions dans l'espoir de les ressortir. Mais au final "le bon moment" n'arrive jamais, et tu te retrouve à les sortir à des moments pas du tout adéquats, ou alors à trouver des conversations prétextes pour sortir ta merde.

Mais un jour, il a sorti ce titre de film qui m'a fait quelque chose. C'était le titre d'un film.

"On achève bien les chevaux"
.

Va savoir si c'est un truc dans les sonorités ou quoi, mais je me suis dis "merde, la poésie c'est ça. C'est des suites de mots qui tiennent tous seuls et qu'on se répète dans la tête" (le truc comique c'est que c'est simplement la traduction française d'un titre beaucoup moins poétique "They shoot horses, don't they?" Dondeï. :/

Bref, y a des phrases comme ça, tu sais pas pourquoi, mais elle t'émeut.
J'en ai lu une aujourd'hui : " Les oiseaux se cachent pour mourir "
C'est comme il y a quelques années, je voulais me faire tatouer "Danse avec les loups"  sur le bras, et ma soeur m'a dissuadé en disant que le film n'en valait pas la peine.

Bon, on pourrait me répondre à ça "ouais, c'est pas plutôt que t'aurait un truc avec les animaux?"
Oui, bon, PEUT ETRE, mais j'aime croire que ces phrases renvoient à autre chose que simplement ma sensibilité à la faune kitsch.

Et maintenant j'aimerais faire une petite dédicace à mon coloc, qui ne lit pas mon blog. Faut pas lui en vouloir, lui il me supporte en direct. C'est-à-dire la même chose, ma voix insupportable en plus.
Donc, on regardait le film culturel du Lundi soir, Incroyable Hulk, et lors d'une scène particulièrement émouvant où Bruce Banner refuse de faire l'amour à Betty de peur de se transormer en Bête (nb : BBBB) Gaspard me sors :
"Impuissance pour cause de tachycardie génératrice de mastodonte, c'est du jamais vu"

Et j'ai ris aux éclats, Gaspard partagé entre la satisfaction de l'effet provoqué et l'envie que ça s'arrête.

Bon, et maintenant, question essentielle: Comment va-t-elle s'en sortir pour lier cet article aux images proposées? Et bien, par une autre de ces phrases qui me sont poétiques, 2 petits mots qui vont venir lier ce pot pourri, comme la pluie qui fait l'engrais : Tristes Tropiques.

Tuesday 17 May 2011

Nude color





 




 






A new message. Lucky you.

Re, comme on dit
d'ailleurs j'ai toujours trouvé ça assez poétique ce petit Re, mine de rien
Utiliser ce petit préfixe indiquant la répétition pour annoncer son REtour, c'est touchant

Voilà, moi je suis comme ça, j'introduis des articles hyper pointus par une petite remarque linguistique, juste pour vous mettre à l'aise

Bon, récemment une amie me complimente sur mon blog genre : "Ana, j'adore ton blog, j'y passe mes jours comme mes nuits, et je ne me lasse Oh grand jamais..."
Alors j'ai eu une petite pointe de culpabilité au vu de la médiocrité de mes récents articles.
Donc j'ai voulu écrire en béton, avec une structure infaillible, une composition de fou, le truc qui va rester dans les mémoires.  Et j'ai choisi pour thème une tendance que j'ai senti le jour où un élève de mode est rentré en tissuthèque (oui, en école de design t'as une bibliothèque de tissus) et a dit "Je voudrais un tissu couleur chair"
Ca m'a fait réfléchir : cacher sa peau par un vêtement de couleur peau... faire des objets avec la couleur de la peau, de la chair. Voilà matière à faire un article passionnant.

Alors du coup, je me lance, les 2 mains dans le plat, en m'imaginant déja TOUT révolutionner. Ana, leader de la pensée contemporaine sur la tendance... Donc je vous cache pas ma déception quand la première phrase sur laquelle je tombe est :
Tendance 2010 "Nude color is the new black" 


Mais bon, même si la "couleur peau" est un concept intéressant, cela reste une couleur. Un truc entre le blanc cassé et le marron clair, passant par le rose clair. Et on peut pas faire un thème sur une couleur. Tu te vois faire un thème sur "les nuances de bleu" toi? Non non, faut trouver un truc à dire, une problématique quoi.
Inutile de préciser que mon thème porte sur : l’ambiguïté entre le vêtement et le corps, et ce que cela peut avoir de gênant.

Alors je vais vous expliquer un peu comment se passe une recherche iconographique. Comme on dit à l'Ecole : Du général au particulier. Donc au début tu passes pas par 4 chemins, sur tape "Couleur peau" sur Google.
Alors forcément, chaque thème a ses clichés. Et le monopole de la couleur peau revient à la lingerie. Mais pas la lingerie sexy, plutôt la lingerie orthopédique
Alors quand t'en a eu assez de mater des paires de fesses, tu cherche des équivalences : couleur chair, couleur saumon...
Et puis après faut pas oublier que le monde ne fonctionne pas en français, donc tu prends ton petit dico et tu cherche les traductions en anglais. Alors ce qui est génial avec "couleur peau", c'est que l'équivalent en anglais c'est "Nude color". Donc quand t'en a eu marre de mater des culottes de cheval, elles tombent. C'est un peu comme quand tu veux faire une recherche sur un thème un peu ambigu, ou que, pour je ne sais quelle raison, tu dois chercher des images correspondantes au verbe "mordre" en anglais et que tu te retrouves à cligner des yeux pour éviter le panel de pénis qui s'affichent sur ton écran.

Alors une fois que t'as les 10 termes pour ton thème, tu affines ta recherche en leur rajoutant à chacun des mots clés : + fashion / + design / + trendy / + mode / + photography... Je peux vous dire qu'au final ça fait un bon nombre de combinaisons possibles.

Bon, alors après faut savoir ce que tu cherches (la fameuse problématique susnommée... Ah j'adore dire susnommée) parce que même une fois que t'as réussi à trouver des images de mode et de design sur le thème de la couleur peau, t'as encore du tri à faire.

Alors y a un truc qui revient quelque soit le thème, c'est les images niaises façon "fleur des champs". "Je suis une virgin suicide girl et je déprime sur une balançoire à la campagne"
Dans le même genre, pour la "couleur peau", t'as droit aux images façon pub de parfum qui sent la rose : "Je suis une ballerine en porcelaine et je luis" Allez, un autre, juste pour prouver que j'ai raison.
Alors faut savoir aussi que quand tu cherche des images de mode, tu tombes toujours sur des filles super souriantes et chaleureuses, qui respirent la joie de vivre, et ça quelque soit le thème, le créateur ou la collection (sauf chez Rykiel, faut bien lui accorder ça)

Et puis après t'as des images sans aucun intérêt. Mais mine de rien elles sont rares. Un peu comme quand Gad Elmaleh dit que "le mec normal" il est pas facile à trouver.

Alors ce qui est génial dans la recherche iconographique, c'est les images que tu vas trouver et qui n'ont rien à voir avec ton thème, mais que tu serais jamais tombé dessus autrement. C'est les inclassables que tu enregistres dans ton fichier "images".

Et après, si ton article n'est pas pour demain, tu gardes ton thème en tête et tu reste en éveil en feuilletant tout et n'importe quoi. Parce que souvent tu vois les choses quand tu les cherches

S'en suit le choix des images, la mise en page, la rédaction de l'article (bon, ça ça ne s'explique pas), et puis je dirait qu'au bout de 4h vous pondez un article, que probablement personne ne liras jusqu'au bout...
Ahlala, quoi de plus noble qu'un travail qui échappe à toute reconnaissance.

Voilà, et là, le clou du spectacle  (Et oui, on commence et on finit par une petite remarque linguistique. J'aime bien boucler la boucle) c'est que je risque de faire mon stage chez quelqu'un qui fait de la recherche iconographique. Et probablement que je me rendrais compte que j'ai tout faux, que mes méthodes empiriques valent rien. C'est un peu pour ça que j'écris cet article, pour immortaliser ce moment d'innocence.

Saturday 7 May 2011

Stupid







A new message. Lucky you.
"je vous écrirai tout le temps maintenant!" mon cul

Mais faut pas m'en vouloir, moi je ne suis pas quelqu'un qui s'engage beaucoup avec les autres
(N.B. différent de, "ne s'engage pas pour les autres" je garde les secrets, je tiens mes promesses. C'est pourquoi je ne promets pas souvent)

Récemment on a eu notre conseil de classe, et mon absentéisme accru n'est pas passé inaperçu
d'après la délégué, ça a donné un truc du genre
"Ana elle est très mâture, très intelligente, beaucoup de potentiel... mais elle est souvent, tout bonnement, pas là "
Bon, et maintenant que je suis là, je parle de quand je suis pas là. Un peu comme si je me faisais disparaître non?
Ana, insaisissable. Comme on dit "Elle brille par son absence"
Par contre, sache que ça se retourne contre toi. Beh oui, parce que, quand tu te décide à sortir de chez toi, les gens ils sont pas là, sur le pas de ta porte, à t'applaudir. Mais des fois, quand tu daignes répondre au téléphone, t'as une pote qui te dis
"Ana, tu fais quoi dans l'heure qui suit? J'ai 2 places pour aller voir Luchini en spectacle
"
Alors je vous dis moi, (et c'est l'hôpital qui se fout de la charité) gardez vos amis et prenez-en soin. Et s'ils ont des prénoms français, envoyez leur un petit message pour leur fête des saints, c'est old school et ça fait toujours plaisir.

Et justement, (j'ai enfin trouvé la transition) cet article est dédié à une amie. Une de ces amies que tu vois une fois à la Saint-glinglin, sans que rien ne change. Une de ces amies où tu ne prends plus la peine de raconter ta vie, mais tu racontes des conneries.
Donc cet article a pour thème la bêtise, et ce qu'elle peut avoir de poétique.
Parce que Morgane, dans sa connerie internationale (au sens propre du terme, vu qu'elle l'a exportée au Pérou), elle est aussi poète. Une poète du pouet-pouet.

Morgane c'est la fille qui a trop baigné dans Waynes World et la Cité de la peur en étant gamine, c'est la fille qui a l'âge de 11 ans demande à sa mère si elle peut se faire un piercing au clitoris, c'est la fille qui te donne un groin, un stylo en forme de poivron, un coussin péteur pour tes 18ans. Une des rares personnes dont le derrière est aussi significatif que sa tête. En somme je crois que je peux dire que c'est la fille la plus drôle que je connaisse.

Voilà, une petite ode à la connerie, dont Morgane est la prophète. Et aujourd'hui elle est en mission, elle est allée convertir l'Amérique du Sud à son humour bien particulier, mais moi j'ai bien envie qu'elle rentre m'en redonner un peu.

Ci-dessous une photo que nous a envoyé à tous Morgane, avec pour légende
"Bon baisers de Rio. Avec tout mon Amour. Morgane"